SOIRÉE IMPLANTOLOGIE DENTAIRE ET CHIRURGIE PRÉ-IMPLANTAIRE
jeudi 28 octobre 2010
Santé bucco-dentaire : rôle des implants et nouvelles techniques de reconstruction maxillo-faciale
Nice - paca
Quand recourt-on à la chirurgie dentaire ? Quels sont les avantages des implants et prothèses dentaires ? En cas d’atrophies osseuses, quels traitements et dispositifs privilégier ?
Présentation pragmatique des dispositifs et composants prothétiques innovants par le docteur Jean-Sébastien Renaud, Estelle Renard et Lamia Krimi de la société Astra Tech spécialisée dans les implants dentaires puis des stratégies originales en reconstructions osseuses pré-implantaires par le Docteur Irénéo Salsedo, stomatologue au sein de la polyclinique Saint-François, à l’initiative de cette soirée de formation professionnelle dédiée aux odontologistes.
Depuis l’utilisation en 1565 par le romain Pétronius d’une plaque en or pour obturer une fissure dentaire à l’appareillage en titane révolutionnaire expérimentée dans les années 50 par le professeur suédois Branemark, père de l’implantologie dentaire, la chirurgie bucco-dentale a connu une évolution spectaculaire. Aujourd’hui, en sus des techniques classiques pratiquées par le chirurgien-dentiste - pose de bridges avec couronnes pour remplacer une dent abîmée ou fixation de prothèses amovibles (dentiers) pour pallier à une forte édentation- , se sont développées autour de l’implantologie de nouvelles techniques parodontales de régénération tissulaire nécessitant actes chirurgicaux sous anesthésie et formations spécifiques.
Implantologie dentaire : les atouts d’une solution prothétique en plein essor
L’implant dentaire, est une racine artificielle en forme de vis souvent constituée de titane pur, bio-matériau à haute résistance mécanique qu’on va placer dans l'os alvéolaire. Durant la phase de cicatrisation, l’os fusionne avec le titane garantissant ainsi une meilleure stabilité de la mâchoire. A l’issue de ce phénomène qualifié « d’ostéo-intégration », la vis de cicatrisation est enlevée et remplacée par une prothèse dentaire.
La durée de vie d’un implant va essentiellement dès lors dépendre de la fixation dans l’os et de l’état de ce dernier. 95% des implants sont encore en place et parfaitement fonctionnels au bout de 10 ans ; une fiabilité et une longévité exceptionnelles qui font de cette technique chirurgicale coûteuse et non remboursable (1500 € en moyenne pour la mise en place d’un implant de qualité incluant l’intervention chirurgicale en bloc opératoire) un dispositif économiquement rentable et d’une traçabilité absolue sur le long terme.
«Grâce aux implants, le patient bénéficie d’une plus grande efficacité masticatoire, d’une meilleure élocution, et d’une qualité de vie accrue confirme le docteur Salsedo. Il existe aujourd’hui une large gamme d’implants, adaptés à des conditions anatomiques diverses. Bien sûr, on peut trouver, notamment sur internet, des implants dont le coût unitaire est bien inférieur à 100€, mais quelle sécurité offrent-ils au patient ?»
Le vieillissement de la population augure dans un avenir proche du recours croissant à ce traitement qui implique, pour un résultat optimal, un diagnostic complet établi par le praticien (bilan pré-implantaire incluant examen clinique, médical et radiologique), une discipline rigoureuse du patient, des conditions d’hygiène absolue, une salle d’intervention adaptée et une formation appropriée du chirurgien, ceci dans le cadre règlementaire défini par la Haute Autorité de Santé .(Source « Conditions de réalisation des actes d’implantologie orale - HAS- Juillet 2008)
Chirurgie pré-implantaire : quelle méthode appliquer en médecine reconstructive osseuse ?
La perte d'une dent crée une résorption progressive de l'os de la mâchoire. Lorsque la perte osseuse est importante, l'implantologie dentaire ne peut intervenir. Il est alors nécessaire de réaliser préalablement une greffe osseuse naturelle dite « autogène »qui consiste à prélever, sous anesthésie, un peu d'os de la mâchoire inférieure pour le greffer là où il fait défaut, le plus souvent à la mâchoire supérieure.« Lorsque la reconstruction osseuse requiert l’utilisation de greffons plus volumineux, le prélèvement peut alors se faire dans l’épaisseur de l’os crânien, de la crête iliaque (hanche) ou de l’os cortical du tibia, nouvelle technique que j’ai expérimentée depuis 5 ans et qui a pour avantage à la fois d’être peu douloureuse et de ne pas nuire à l’intégrité du patient. Cette intervention nécessite aujourd’hui, outre une asepsie totale, l’expertise d’un chirurgien entrainé. » explique le docteur Salsedo.
Dans les cas d’atrophies peu étendues et de reconstructions de faible volume, les biomatériaux de substitution qui évitent un prélèvement osseux, peuvent représenter une solution. Résorbables, ces matériaux ostéo-conducteurs, agissent à la manière d’un échafaudage dans lequel les cellules de l’os peuvent progresser, s’installer et produire au bout de 9 mois à un an, un nouveau tissu osseux.
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