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L'IDENTITÉ NUMÉRIQUE ET LA SIGNATURE ÉLECTRONIQUE OFFRIRONT DES GAINS DE PRODUCTIVITÉS IMPORTANTS SELON UNE ÉTUDE DE L'AFNOR


Une étude AFNOR évalue à plusieurs milliards d’euros le gain potentiel promis par l’usage généralisé de l’identité numérique et de la signature électronique dans les services en ligne

mardi 5 février 2008

À partir d’entretiens avec les acteurs de l’économie numérique, AFNOR - Standarmedia, avec l’appui de Keynectis, la CDC (Caisse des dépôts et consignations), Capgemini et le cabinet d’avocats Caprioli, a mené en 2007 une étude d’impact sur l’identification et la signature électroniques. Cette étude évalue à plusieurs milliards d’euros l’impact d’une large diffusion de ces outils, en termes d’organisation, de nouveaux services et de gains potentiels.


Une récente étude du cabinet Gartner tempère le succès de l’économie numérique : 30% des interrogés déclarent minimiser leurs achats en ligne pour des raisons liées à la sécurité des paiements. Trois quarts d’entre eux se connectent moins et 14% avouent avoir cessé toute activité bancaire en ligne. Un constat qui a amené AFNOR et ses partenaires à conduire un état des lieux sur les relations entre économie numérique et identité.

L’étude publiée a pour objectif de :
- Clarifier les technologies d’identification et d’authentification qui conduisent à des démarches ou à des transactions en ligne,

- Préciser pourquoi et comment ces échanges sont mis en œuvre dans le contexte des programmes d’identité électronique conduits en France actuellement,
- Préciser le rôle de l’identité dans les télé-procédures, qu’il s’agisse de la sphère publique ou privée,
- Identifier les attentes des acteurs de l’économie numérique vis-à-vis de la perspective de diffusion de l’identification numérique et de la signature électronique.

A cet effet, de nombreux entretiens ont été menés auprès d’une large cible, dans de multiples secteurs de l’économie (organismes financiers et de crédit, vendeurs en ligne, prestataires techniques…) et auprès des institutionnels.

Les acteurs expriment clairement leurs attentes vis-à-vis de la future carte d’identité électronique. Celle-ci devra avoir pour objectif d’offrir de nouveaux services aux citoyens en leur donnant les moyens de prouver leur identité sur internet et de signer électroniquement.

Garantie par l‘Etat, elle pourrait donc avoir une forte influence sur le monde numérique des télé-services publics et privés. De même qu’aujourd’hui la carte d’identité est utilisable pour tous les échanges dans le monde physique, la future carte d’identité électronique devra être utilisable par tous les services électroniques nécessitant une identification de l’internaute.

Sa diffusion favorisera probablement l’apparition de nouveaux services et de nouveaux acteurs. Cela entraînera une évolution significative du modèle économique de certains services existants (souscription en ligne de crédits ou de contrats d’assurance, dématérialisation des déclarations sociales des PME, conquête de nouveaux clients pour la banque en ligne, etc.).

L’étude fait une première évaluation des retombées financières ou gains de productivité attendus pour les différents secteurs d’activités considérés. Lorsque la carte sera largement diffusée, ceux-ci sont estimés à plusieurs milliards d’euros.

Lors des entretiens menés, la CNIL estime qu’un usage étendu de la future carte d’identité électronique est possible, si la vie privée de l’internaute est préservée et si l’État ne procède pas à un traçage de ses actions sur internet.

La France a un retard à combler. Certains de nos voisins européens (Autriche, Slovénie, Norvège, Estonie, Finlande, Suède, Italie, Belgique) proposent à leurs citoyens la carte d’identité électronique. Dans ces pays, on constate une croissance des services publics et privés.

Pour plus de renseignements et pour télécharger l'étude gratuitement :

http://www.standarmedia.com/std/etu_synt.asp?
Ids=58A1007A1009&Ref=737&TYPE<A%20href=
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Source
Afnor
Thèmes
Juridique - Droit Internet
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